<div align="left">Yo man trop prise de tête comme blog<br />Ya que des mots vachement compliqués et des phrases plus pire<br />Et on peut même pas dire des conneries<br />N'import Naouac Man<br /></div><div align="left"> </div>
La phrase est belle, les mots semblent couler en cascade sonore. Je me laisse porter et pourtant je grince. Je lis et je relis. C'est "la vacuité des mots" je crois. Bien sur se nourrir du regard, vorace de sens, de beauté, de détails, de résonnance dans tout le réel qui nous entoure. Bien sur la béance paisible des mots, leur ouverture, leur accueil, leur féminité, cette façon de se rendre disponible pour nourrir celui qui s'en approche. Mais cette vacuité je la reçois comme une violence, comme une tromperie de séduire pour se faire approcher, flatter le regard, aguicher la recherche du sens et n'avoir rien d'autre à proposer que sa fatuité, sa vacuité... Pour le moins le seul mot négatif de cette belle phrase, à moins qu'il n'offre une seule neutralité, voire une liberté dans sa non-proposition. Je crois bien que les mots des murs qui parlent sont tout sauf vides, peut-être même trop pleins parfois...
Le mistral a fêté le centenaire Cezanne avec un feu au pied de sa montagne. Écoutons ce que dit le vent mais ne le laissons pas embraser cet humble et tout nouveau foyer que tu nous fais l'honneur de visiter à visage plus ou moins découvert. Qu'attendons nous d'un lecteur commentateur? Je vais répondre en mon nom propre: RIEN donc TOUT. Et l'inverse. Il n'y a pour le moment, aucun cahier des charges, aucun profil pour aucun poste et personne n'est encore préposé à la distribution des friandises. Une chose peut-être, c'est que le commentateur accepte d'être commenté, s'exposant ainsi à l'intensité de walkman qui précisera s'il en a envie le sens qu'il voulait donner à la phrase contenant fatuité et vacuité. Moi je t'offrirai une liqueur fruitée pour te prouver notre hospitalité. J'aime bien garder le beau rôle.
A quoi pensais-je? Je continu à faire la bonne poire et te laisse choisir entre le Whisky qui est sur la table et la vodka qui est dans le congélateur. Assied toi, je me fais un plaisir de te servir. La prochaine fois, cher colocataire des colloques, tu fais comme chez toi, puisque c'est chez nous.
Nulle part il n'est question de suffisance ou d'in-suffisance mais de partage et de participation. Bienvenue à vous et pardon pour cet accueil en fanfare, simplement enthousiaste de la confrontation des mots. Au visiteur/lecteur/commentateur, le plaisir de rentrer dans l'arène des mots, de l'échange, du sens, de l'amicale dispute à la conquête du mot juste, de l'interprétation et du partage. Notre ami Alterego n'a pas si faux. Car écrire à mot "pleins et pesés", choisis donc, suppose être lu au plus près et donc éveille la réaction, la réponse, le retour du mot avec son bagage plein. Aucune atteinte personnelle là-dedans. Juste l'euphorie d'une rencontre, d'un duel. Celle avec une amateur-trice du goût des mots à pleines joues, à pleine page, à plein sens... à bien tôt
La petite flèche "retour" en bas à gauche ne fonctionne pas!