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 Pour une phénoménologie du poil en érection.

 

KT Tunstall: Heal Over


Entre Marseille et Toulon, l'autoroute longe parfois cette mer dont les reflets sont d'argent au midi des jours de mistral. La couleur du ciel, la limpidité de l'air et les frémissements lointains sur l'étendue d'eau, égayent le trajet du conducteur enfermé dans son habitacle roulant, et perdu dans ses pensées flottantes. Je regardais les épaules massives et sombres du rocher de l'aigle sur ce fond d'aluminium et d'azur, et j'écoutais K.T. Tunstall. Sur les trois premiers accords de "Heal Over " j'ai senti mes poils se dresser, unanimes, comme un seul homme ou plus exactement comme une foule d'hommes qui se seraient levés dans un mouvement d'ensemble synchrone et ordonné, sans précipitation, sans lenteur et sans bousculade. Le mouvement fut bref. Avec la même discipline, mes poils se recouchèrent, reprenant chacun sa position initiale, à la façon des supporters traversés par une hola. J'avais eu la chair de poule, dénomination si maladaptée à cette sensation curieuse, et j'ai passé le reste du trajet à m'interroger.

La chair de poule possède quelques caractéristiques constantes que je qualifierais volontiers d'universelles, si j'avais pris la peine de faire une enquête méthodologiquement irréprochable sur un échantillon représentatif de l'humanité. En partant de l'hypothèse hasardeuse mais pratique selon laquelle je constitue à moi tout seul un échantillon représentatif de tous les homo sapiens, j'ai étudié attentivement mon expérience personnelle. Puis j'ai utilisé mon esprit analytique dont certains disent qu'il est hypertrophié et je m'en excuse.
- La chair de poule est un phénomène toujours fugace, disons moins d'une demi minute, et isolé. Généralement, il m'est juste donné le temps de dire "oh! j'ai la chair de poule!" avant que ce ne soit plus vrai. Par opposition, on peut, au choix, verser une seule larme ou pleurer pendant des heures, pouffer ou partir dans un fou rire interminable, bailler une fois ou plusieurs, et il n'est habituellement pas nécessaire d'en avertir la compagnie pour le faire savoir.

- Il n'est pas indispensable d'observer l'érection de son système pileux pour sentir passer la chair de poule. Les yeux fermés, le phénomène est identifié sans aucune incertitude, mais il est d'usage de se passer la main sur l'avant bras en la faisant monter et descendre deux ou trois fois, rarement plus, ce qui permet de percevoir la texture soudain grumeleuse de la peau tout en s'exclamant "oh! j'ai la chair de poule!"

-Une des questions non résolues est celle du frisson. Il s'agit d'une contraction soudaine, brève et anarchique des muscles de l'échine, qui secoue les épaules et le chef et donne aux membres supérieurs les mouvements saccadés du pantin désarticulé dirigé par un marionnettiste saoul. Quelques fois même, le pantin pousse le ridicule jusqu'à emètre ce vocable typique du canasson piaffant devant l'avoine et que l'on traduit en langue humaine par "brrrr". Le problème et de savoir si ce frisson doit être considéré comme appartenant au phénomène de la chair de poule ou s'il est indépendant. Sont-ils comme le tonnerre et l'éclair, l'un précédent l'autre mais inséparable, ou comme monsieur et madame le ministre, encore mariés, mais proche du divorce? Sous prétexte qu'ils surviennent fréquemment ensemble, la chair de poule annonçant le frisson, il ne faudrait pas négliger le fait que ce n'est pas la règle. Une autre étude permettrait de définir dans quelles conditions l'un peut venir sans l'autre.

Après cette description sémiologique de la chair de poule, il convient maintenant de préciser dans quelles situations elle se manifeste, car il s'agit effectivement d'une manifestation des poils et sa parfaite organisation ferait pâlir d'envie tous les syndicalistes, s'ils y prêtaient attention. Qu'est-ce qui met les poils dans cet état et que revendiquent-ils? Les deux situations qui viennent immédiatement à l'esprit sont le froid et la peur, sur lesquels je ne m'attarderai pas pour la raison suffisante qu'elles ne m'intéressent guère. Ce qui m'intéresse, le coeur de mon interrogation, c'est la troisième situation, celle que j'ai vécue dans la voiture. En prenant le temps de faire un petit tour dans ma mémoire, je constate que:
- Peu de choses peuvent me donner la chair de poule. La musique (c'est de loin le déclencheur le plus fréquent), un paysage, la littérature, un orateur ou un interlocuteur, une caresse, et plus récemment la lecture des blogs.

-Ce peu de choses sont souvent à plusieurs: une musique et le paysage, un interlocuteur et la confiance, une lecture et le silence....et un moment. J'ai réécouté "Heal over": rien, panne totale des érecteurs du poil.

-La chair de poule survient toujours inopinément alors que l'attention n'est pas portée sur ce qui va la déclencher. Le poil se dresse sur la surface d'un être déconcentré. La chair de poule prend par surprise au contraire de la larme qu'on anticipe l'esprit tendu vers le noeud dramatique.

-Je peux concevoir qu'un comédien rende avec une justesse troublante la tristesse ou la joie, la douleur ou le plaisir, le rire, le sourire, la larme, le sanglot, le désir ou le dégoût; mais peut-il jouer la chair de poule?

-On peut se raconter des histoires sur nos goûts, prétendre en toute bonne foi préférer Schubert à Brytney Spears, et mimer sincèrement la béatitude ou l'indifférence. On ne triche pas avec la chair de poule, on ne peut pas se tromper soi-même, on plonge dans l'authentique. Et pourtant, authentique est un mot que je répugne à utiliser, tellement il répand derrière lui le parfum du commissaire-priseur.

-il est singulièrement difficile de nommer l'émotion que traduit cette manifestation qui est aussi une sensation.
Voilà où je veux en venir. Voilà ce que j'ai cru comprendre en passant près de la mer entre Marseille et Toulon. La chair de poule traduit une adéquation soudaine, fugace et inattendue entre soi et le monde perçu. Elle traduit cette justesse inespérée de toutes ces choses qui arrivent juste au bon moment, juste au bon endroit, exactement à l'aplomb, pile poil. Et cette adéquation se traduit elle même par la tentative d'étendre les limites du soi pour le lier au monde tel qu'il est senti à ce moment là. Jamais nous n'avons une telle sensation de notre enveloppe que quand elle cherche à se dilater. Et ce n'est pas une tentative de fusion avec un tout, ou de dilution dans une étendue, c'est une sensation d'existence simultanée du soi, du ici, et du maintenant; une sensation de l'être, de l'espace et du temps, grâce à la vertu d'une co-incidence bienheureuse. La chair de poule serait une émotion esthétique, la sensation d'une justification subjective.
Et les poils se dressent, unanimes dans cette aspiration, prêts à s'unir avec l'univers, puis, spectateurs de cette érection pitoyable, abattus par l'échec imparable de leur entreprise, par le ridicule de leur revendication, ils débandent collectivement et s'allongent à nouveau comme des enfants dans le dortoir de la résignation.

Assis, le coude droit sur le genou gauche et le menton dans la main, dans cette position inconfortable que je prends quand je m'interroge, je m'interroge. Si c'est à ce point merveilleusement extraordinaire, la chair de poule, pourquoi appeler-ça la chair de poule? Suis-je le seul à croire que cette expérience mérite mieux que cette dénomination gallinacéenne? Ne suis-je pas un échantillon représentatif de l'humain? Délire-je? Y-a-t'il une anguille qui sous la roche rode? hein?


Commentaires

justesse...

j'aime ton approche du phénomène.
elle me parle.
même si je crois que je suis parfois capable de la sentir venir.
et même si tu n'as pas traité des cheveux qui se dressent sur la tête et qui font partie de l'événement, tout en provoquant d'autres sensations et en n'accompagnant pas forcément les poils des bras ;-)

et que la lecture des blogs figure dans la liste des événements déclencheurs (pour beaucoup d'entre nous je crois) est très intéressant.
Parce qu'il me semble qu'effectivement, le blog permet cette "...adéquation soudaine, fugace et inattendue entre soi et le monde perçu", le tout sous une forme qui nous était jusque là inconnue.
ça rejoint un peu le dernier billet de leblase et les divagations de marina sur la peau.

merci :-)

 

 

Re: justesse...

"chair de poule: contribution à l'étude des variations individuelles et de leurs significations" c'est le titre de la communication que l'Académie des sciences m'a demandé de préparer pour la semaine prochaine. J'avais très peur de ne pas trouver de séquence vidéo de la chair de poule du cuir chevelu avec le cheveux qui se dressent sur la tête. Je suis bien content que tu puisses me fournir ça.:)
Tu me rends un autre grand service en parlant de Leblase et de Marina. Je t'explique pourquoi. J'ai commencé à écrire ce billet mardi soir et mercredi il y a d'abord eu ce commentaire de Elle, sur les esprits qui communiquent et une photo (prise la veille?) de la calanque de Mèjean que je connais bien. Puis il y a eu le billet de Leblase et le commentaire de marina que j'ai trouvé tellement sensible que je savais pas comment le dire. Et après, on veut que j'arrête de voir des signes et des correspondances partout ! ouais ben je suis pas aidé!

 

 

Re: Re: justesse...

Alors je veux bien t'aider. ;-)

Pas en te fournissant des photos, je crois que tu es assez grand et imaginatif pour en trouver tout seul, voire les prendre toi-même. ;-)
Mais en te prévenant contre les signes et les correspondances.
Des correspondances entre tout et tout, on peut en trouver toujours, partout, pour peu qu'on en ait envie.
Là où notre cas s'aggrave, c'est quand on lit les mêmes choses au même moment. Ca finit par mener aux mêmes réflexions, aux mêmes vagabondages du cerveau. Et on se rejoint tout naturellement.
J'ai constaté ça il y a bien un an, à une époque où les billets de dnm, kouig, archi et leblase se mettaient, chacun(e) avec sa sensibilité et chacun(e) dans ses sujets de prédilection, à parler de la même chose.
Est-ce qu'ilselles parlaient vraiment de la même chose ? N'était-ce pas moi qui interprétait tout à ma façon ? Je ne le saurai jamais et ça n'a pas vraiment d'importance...

Ceci dit, je crois que je crois aux signes.
Je crois que la vie te dit parfois "regarde... sois attentif(ve)... prends le temps... je suis là et j'ai besoin que tu prennes soin de moi..."
Et c'est comme ça que tu te retrouves en train d'expliquer à un toubib qu'il faut prendre soin de la vie ! nawouak !!!
;-DDD

Pour ce qui est du nom de la chose, n'as-tu jamais vu plumer un poulet ? Voire plumé toi-même ? eh ben c'est le même aspect, mais en plus gros... pas joli mais intéressant.
En tant que sorcière, je fais ça tous les mois ans décennies siècles millénaires, après les sacrifices rituels, quand des pulsions moins élevées me rappellent que c'est l'heure du déjeuner; mais là non plus je ne peux te procurer de photos : ce genre de pratiques occultes doivent rester... occultes ;-)

 

 

Re: Re: Re: justesse...

moi qui croyais que l'expression provenait des poules emplumées du Paradis Latin!

Pourquoi dénier l'importance des questions que tu te poses?

 

 

Re: Re: Re: Re: justesse...

Mé non !
Je ne dénie pas l'importance des questions, les miennes ou celles des autres, au contraire ! Je les considère comme vitales.

Mais il est indéniable que les réponses, elles, n'ont parfois aucune importance. ;-)

 

 

Quelle belle physiologie que voilà ! J'aime lorsque les systèmes sympathiques et apparentés, qui me sont plutôt antipathiques, se font la belle pour laisser place à la poésie... même pileuse.

 

 

Re:

Bonjour Mélie et bienvenue,
je n'y avais pas pensé sous cet angle mais c'est vrai que la chair de poule vaut mieux qu'un érythème pudique, une bouffée de chaleur avec transpiration profuse ou un malaise vagual.
Ta visite me fait plaisir même si je sais à qui je la dois.

 

 

Re: Re:

Ma visite a certes été médiée par une jeune dame qui nous est commune bloguesquement parlant, mais je suis ravie de mon premier coup d'oeil ici, et je n'aurai pas besoin que l'on me relance. Et puis, n'est-ce pas ainsi que les blogueurs se "rencontrent", via liens croisés et discussions de comptoir ? 
:-)

 

 

Il y a valery qui disait que ce qu'il y a de plus profond chez l'homme c'est la peau...:)

Ce qui est tres curieux, c'est que finalement la chair de poule c'est surtout quand on a froid, et que ça vient AUSSI devant le beau/l'harmonie

L'harmonie/le beau donnent froid...?

 

 

Re:

Je suis preneur:
- pour le texte de Valery si tu as la réfèrence,
- une piste pour répondre à ta question.
J'ai pris harmonie, c'est le mot qui me manquais!

 

 

Finalement dans cette conjonction d'éléments on ne saura pas quel est celui qui prédomine dans le phénomène  que vous décrivez fort bien :KT Tunstall(que j'ai découvert ici), l'air iodé, la mer étale ou le radar du KM 67 en direction de Toulon.?

Un jour  dans son expo de peinture , j'ai été saisie , le poil hérissé ,devant une des toiles...une amitié venait de naître alors que je n'en connaissais pas encore l'auteur.

 Quant au hasard et à ses signes ,allez savoir si nos esprits  un peu plus incarnés ne se croisent pas régulièrement quelque part du côté du  parc Rambot...:-)

 

 

Re:

à l'idée de vous croiser régulièrement sans jamais vous reconnaître (ce qui est tout à fait vraisemblable), j'ai le poil du hérisson.

 

 

la chair de hérisson...est une bien curieuse réaction, en effet, j'en suis même vexée.

 

 

Re:

Elle!. J'ai encore fait une bourde. La prochaine fois que je vous croiserai, vous me reconnaîtrez facilement: je serai celui qui se demande à quoi Elle ressemble. Je vous inviterai à boire un verre et je vous rappellerai que  vous fûtes la première à avoir eu le poil hérissé devant l'oeuvre d'un ami futur. Vous me donnerez une leçon de communication virtuelle et vous me direz comment faire pour ne plus vous fâcher avec mes raccourcis vaseux.
La fois d'après, c'est moi qui vous reconnaîtrait et vous m'inviterez à boire un verre.



 

 

Re: Re:

(quelle idée d'avoir des lectrices aussi susceptibles!)

 C'est que la poésie parfois dans la toile se perd!

Quand le  guerrier urbain ceint d'un bouclier hérissé de clous (tel que  je vous imaginais) rencontre  une passante aux  ailes froissées ...les imaginaires  se hérissent

Mais vous prendrez bien un dernier vers?

 

 

Alors Docteur, avez-vous fait le tour du trouble ressenti dans cette voiture à ce moment ?
C'est un bien beau sujet ça, pour un médecin !

Chair de poule causé par ....le froid, les caresses, un son, une voix, un souvenir, un effroi, un cauchemar...

la chair de poule....Réflexe animal ? Réaction à une incitation ? Mais où est-elle ? Petit trouble dont on ne fait pas le tour.....

Tromperait-elle les appétits de la banalité quotidienne avec des élans aussi mystérieux et subis que discrets ?

Son petit frère le frisson rougit, s'excuse, tremble de pudeur, on est ravis de vivre ça avec lui, et on a rien à en redire....Il fait ce qu'il a à faire avant de repartir.....Petit reflexe mytérieusement conditionné de volupté, il ouvre les guillemets de l'appétit avant de repartir en guoguette.


Quelle élégance....

Merci de nous avoir permis de célébrer la chair de poule !!

 

 

Re:

en te lisant, je me suis mis à fredonner "frisson d'avril" de Maxime Leforestier. J'avais oublié que je connnaissais cette chanson....vois comme elle va bien.
Reviens souvent...

 

 

Re: Re:

Je ne connaissais pas les frissons de maxime le forestier....A peine connu ses petits bonheurs...Hier alain fleisher, un type curieux, racontait qu'il était allé chercher dans sa mémoire le souvenir de sa première fois dont il ne se souvenait absolument pas et qu'il avait tout retrouvé , jusqu'à en faire un livre sur ses 13 ans....je ne me souviens de presque rien de mon enfance...... Est-ce qu'on commence à se souvenir quand on devient vieux ? Est-ce qu'on peut s'entraîner à faire monter de l'oubli juste ce dont on a besoin ? Maintenant que j'élève un enfant, il y a des choses dont je voudrais me souvenir et auxquels je n'ai pas accès.....Et je voudrais qu'elles viennent d'un coup, rapidement, parce que tout ce fatras du souvenir obligé, c'est lourd comme une truelle qui s'entraînerait à ramasser du papier japonais !

 

 

Re: Re: Re:

J'ai oublié que je connaissais cette chanson et je reconnais que j'ai oublié les réponses à toutes ces questions pointues.
Sans plaisanter, ta mémoire et ses facéties, ça pourrait alimenter un blog pendant au moins un an. Tu crois pas?

 

 

l'idée d'ouvrir un blog ne m'effleurerait plus  aujourd'hui, je préfère la mémoire des autres, lorsqu'elle m'emporte, me déconcerte ou m'émeut, m'aide à sortir de mon sommeil, de mon trou d'indifférence, et que je dois faire l'effort de parcourir la distance qui me sépare de ce que je lis pour y donner quelque chose ou me souvenir d'autre chose.......
En fait je préfère m'exercer à devenir invisible...j'ai du chemin à faire encore.......C'est même la seule aventure qui m'intéresse aujourd'hui....

 

 

Re:

:-); c'était donc toi, le casque qui flottait au dessus de la mobilette qui m'a dépassée au lever du jour!

 

 

Re: Re:

;) ah merde alors tu m'as reconnue !!

 

 

Complex serait un échantillon représentatif ?

Analyse de l'analyse un brin trop sensible Complex, à ce niveau là c'est de la sensiblerie.  Un peu de distanciation serait la bienvenue, mes poils vont se briser

 

 

Re: Re: Complex serait un échantillon représentatif ?

oui, oui, oui, ...c'est cela, inexcusable, trois flagellations, et deux pater.....

 

 

Re:

La résignation du poil ne fait pas celle du poilu, je suis bien d'accord avec toi. Et bien d'accord aussi, au début de la décroissance progressive de l'émotion, malgré les stéréotypes, tout le monde ne fume pas une cigarette.

Tu m'aurais signalé ton passage sans me gratifier de ta syntaxe inimitable, ça je ne te l'aurais pas pardonné.:)

 

 

Pile Poil!

(une info qui serait certainement passée inaperçue sans la lecture de ce post...)

 

 

Re: Pile Poil!

Te rends tu compte, Elle, que ce billet est âgé de six mois, et qu'en lui faisant l'honneur d'un commentaire, tu me permets d'approcher le plaisir d'un vieillard avec qui on évoque ses premières amours?
Je me sens presque obligé (une histoire naturelle du poil! c'est limite quand même.Il doit surement pas avoir de blog ce type là,pour en être arrivé là. Est-ce que je m'interresse aux poils moi? ) d'aller écouter Claude Gudin.

 

 

ben voili voila

salut a toutes et a tous je suis vos propos a ce sujet sans avoir la moindre reponse a la question que je me pose :

je control ma chair de poule a volonté ben oui cela peut etre marant mais dans un sauna ou hamame a 80 degres celsus je peut la declanché sans pour autemp pensé a quelque chose de negatif ou positif ca a etonné plus d un ou d unes de mes ami(ies).Voila mais je ne trouve pas la reponse a ce control.

 

 

Re: ben voili voila

Bonjour charlirabat
Le phénomène n'est donc pas aussi standardisé que je le croyais. La chair de poule sur commande à 80° c'est pas banal!

 

 

Plaisir non négligeable d'une découverte: trois lignes de moi citées par quelqu'un qui m'est totalement inconnu.

 

 

Re:

OH CA ALORS DONYDAMI !
Tu mets un lien vers un mec qui parle de Knud Viktor qui me fascine depuis des années ! Ce type bidouille les micros pour nous faire entendre les insectes, et il a découvert que les fourmis sont allergiques au passage des avions et qu'à l'enregistrement elles émettent un grognement de cochon. Il nous persuade qu'avec un peu d'entraînement on peut entendre les vers s'attaquer aux poutres...Génial ..Mais il a disparu....Peut-être mort qui sait.

....Oui  hum, l'autre là, j'y ai pas tout lu encore tout de suite........Tu sélectionnes ?

 

 

Re:

Je croyais que Knud Victor était un personnage de la guerre des étoiles. Ben non :-(

Je me suis dis "ouais! enfin un commentaire sur ma zoli p'tit note!"   ben non. ;-)

Tu veux que je selectionne! ben......;-)